Cette manifestation a réuni notre communauté éducative : lycéens, étudiants, enseignants et membres du personnel, des associations partenaires, afin de promouvoir l’esprit citoyen et les valeurs de la République, lors d’activités sportives et culturelles.
Au programme :
Cross Citoyen le matin.[[Avant le Cross, les élèves, étudiants et le personnel du lycée ont signé la Charte du Coureur Citoyen :
- Le Coureur Citoyen s’engage dans le parcours qu’il a librement choisi,
- Il se donne les moyens pour le terminer dans de bonnes conditions et respecte la flore du site,
- Plus de commissaire de course car il ne triche pas,
- Plus de dossards, il inscrit son nom à l’arrivée,
- Après l’effort, il s’abstient de fumer, il s’hydrate et partage le repas avec les autres coureurs.
- Il ramasse ses déchets et nettoie sa table.]]
3 parcours au choix soulignant les notions de respect (de soi et des autres) et de Fair play.
Un parcours « sportif » : course de 2km pour les filles et 4 km pour les garçons, public combatif, ayant besoin de se dépenser et se dépasser.
Deux personnes non-voyantes, Claudine et Malick (association Nataph1) ont couru les 4 kms, guidés par deux élèves.
Une marche « champêtre » : parcours le long des cultures agricoles et collections botaniques, encadrement assuré par les élèves de l’option « biodiversité » et les étudiants de BTS « Production horticole ».
Kevin, coureur dans une joëlette2 poussée et tirée par 3 élèves/étudiants, est ravi d’être le centre de l’attention.
Un parcours « citoyen » en binôme, avec un échange, un don au départ. (Vêtement, objet, message…) et le passage de la ligne d’arrivée main dans la main (en courant et/ou en marchant).
Comme les autres années, le cross est organisé, animé et encadré par les étudiants de BTSA 2ème année.
Après le cross, à 12h15, les participants se sont réunis autour d’un repas Bio élaboré par l’équipe de restauration du lycée (circuit court privilégié, salades et radis cultivés par les BTSA PA, jus de pomme réalisé par les BTSA STA).
Après-midi : Reprise des cours sauf pour les élèves de 2nde qui participent à différentes animations culturelles, citoyennes et solidaires :
« A la recherche du Nyamakala »[[«En bambara (Mali) nyamakala signifie antidote du nyama. Le nyama est la force occulte incluse en tout individu.
En Afrique de l’Ouest, les griots appartiennent à la caste des nyamakalas, tout comme les forgerons, les tisserands et les cordonniers.
Ces artisans qui connaissent les forces du feu, de la parole et de la peau sont des antidotes du nyama.
Qu’ils soient narrateurs de l’histoire du monde, musiciens, conteurs, savants généalogistes, troubadours ou simples courtisans, les griots connaissent les paroles qui ont le pouvoir de réveiller et d’exalter le nyama de chacun.
Comme toutes les forces occultes, celles du nyama peuvent donner le meilleur et le pire.
Un nyamakala peut, par la magie de son art, ouvrir des portes dans la clairvoyance, faire vivre le mythe et les ancêtres et donner une poésie essentielle à tous et à chacun.
Mais un griot peut aussi, par ses louanges de courtisan, gonfler le nyama d’un individu jusqu’à le pousser à l’éclatement.
Pour éviter cela, le récepteur des louanges ne peut rétablir l’équilibre qu’en offrant un cadeau en retour.
Dans les sociétés anciennes, les nyamakalas ne pouvaient en aucun cas être réduits en captivité et les nobles leur devaient ménagements et subsistance. Il reste encore beaucoup de traces de cette position des nyamakalas en Afrique de l’Ouest…
Ainsi, nyamakala est un mot qui désigne à la fois une catégorie sociale, un commerce artistique et psychologique entre individus et une gouverne métaphysique.» Jean-Louis Marcos, fondateur de l’association Lafi Bala.
L’outil pédagogique « À la recherche du Nyamakala »
Derrière ce mot, c’est toute la complexité culturelle, la vie et la richesse de la culture africaine qui est mise en évidence.
Pour atteindre le Nyamakala, le participant devient acteur et emprunte différents parcours qui interrogent des valeurs souvent délaissées dans notre société, la solidarité et le partage, mais aussi nos relations à la nature, à l’énergie, au corps et à la culture.]] avec l’association Lafi Bala : exposition, débat, vidéos, découvertes… au « pays des hommes intègres » : le Burkina-Faso, et des valeurs de solidarité et de partage au quotidien.
Jeu Ecol’eau : un jeu de rôle sur la gestion de l’eau. L’eau coule dans la rivière : comment faire pour bien la gérer ?
Jeu scientifique contre le racisme : Comprendre les mécanismes des différences physiologiques dans un but d’adaptation au milieu.
Intervention sur « Sport et Handicap en couse à pied « : expériences vécues avec deux associations : « Courir pour Kévin » et « Courires 66« .
La journée s’est déroulée dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Pour tous, elle a été l’occasion de réfléchir et de vivre ensemble, fraternellement, des expériences nouvelles.
1. Nature Accessible à Tous – Accueil de la Personne Handicapée — fondée en 2006, a pour but de favoriser l’accès à la découverte des espaces naturels pour tous les publics. Elle privilégie l’inclusion des personnes en situation de handicap au sein des activités qu’elle propose, dans un esprit de partage et d’enrichissement pour tous.
2. Cet appareil de transport ne comporte qu’une seule roue et ce qui lui permet de se faufiler dans les sentiers même les plus étroits. Le siège, à adapter en fonction du handicap, est placé au dessus de la roue. Des brancards à l’avant et à l’arrière permettent de faire rouler l’engin et de le porter si nécessaire. Une suspension, un système pour régler la hauteur des brancards en fonction de la pente et un frein complètent l’équipement.