«Un mur nu est une surface morte. Un mur coloré devient une surface criante.»
Fernand Léger
Depuis plusieurs années les cultures urbaines, le Street art et le Hip Hop sont à l’honneur dans notre Lycée
Graffiti par les classes de 4 ème et 3 ème, spectacle de danse Hip Hop l’année dernière… Les murs du Lycée s’animent, résonnent et se colorient au rythme des classes successives de notre établissement et des projets artistiques mis en place par les enseignants d’éducation socioculturelle.
Cette année année ce sont les Terminales services à la personne et aux territoires qui se sont initiés à cette forme artistique si particulière et se sont intéressés aux Writers de Philadelphie, à Taki 183, à Bando, à Miss. Tic — et à tant d’autres — tout en écoutant d’une oreille attentive Afrika Bambaataa et le Wu-tang clan.
Le projet de création, quant à lui, a porté sur une technique particulière du Street art : l’affiche et le poster mis en évidence en France entre autres par les Frères Ripoulin.
Un thème s’est imposé cette année, celui de la liberté, faisant écho aux mouvement sociaux qui ont traversé la planète ces dernières années, en particulier aux USA. Le titre de l’exposition est inspiré par la chanson de Beyonce et ses performances avec Kendrick Lamar.
A partir d’un travail approfondi de l’oeuvre de Banksy, les élèves de Terminales ont du conceptualiser, construire et afficher leurs créations sur ce thème. Évasion pour certaines, coloration des murs pour d’autres.
Les élèves se sont mis en image, imprimés en format géant avant de s’afficher sur les murs du Lycée en fin d’après-midi un vendredi pour essayer de surprendre les autres Lycéens le lundi suivant.
Une exposition choc, destinée à ne pas durer et qui a surpris, déclenché des commentaires, interrogé et mis en valeur l’originale inventivité, créatrice et surprenante à chaque fois de nos élèves.
Un très grand merci à l’agent technique Norbert Sans pour son aide précieuse.