Pass culture 2017-2018 à Théza

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Publié le : 18 mars 2019
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Rubrique(s) : LEGTA
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Thème(s) : Arts et culture

Voici les spectacles auxquels nos élèves et étudiants ont pu assister l’année dernière, grâce au dispositif Pass Culture et à nos partenaires du Théâtre de l’Archipel et du Médiator à Perpignan. 5 sorties pour 10 €, un cadeau !

Les membres de l’atelier théâtre ont eu la chance d’avoir comme intervenant Paul Tilmont de la compagnie Troupuscule et de le voir jouer dans leur dernière création : Meute/une légende.

Concert : Rose Betty Klub
Au départ, Marie était comédienne, danseuse et même circassienne.
Passionnée par les vieilles comédies musicales de Broadway, elle plonge dans le jazz-swing des années 20 à 50 et crée le Rose Betty Klub où chaque musicien endosse un personnage de scène quand Rose Betty affirme son style de pin-up décalée, jouant avec les situations et improvisant avec le public à chaque concert.

Théâtre : Les Bas-Fonds d’après Maxime Gorki, mise en scène d’Éric Lacascade
C’est un grand amoureux de la littérature russe qui revisite le texte de maxime Gorki. Éric Lacascade, homme de troupe et metteur en scène inventif « au cœur du réel », donne la parole aux exclus avec son interprétation des Bas-Fonds. L’œuvre puissante de Gorki génère un théâtre de combat où la polyphonie des miséreux et des marginaux, des fauchés et des paumés de tous bords, trouvent un écho dans la France d’aujourd’hui.

Installation scénique : Nachlass, Pièces sans personnes de Rimini Protokoll / Stefan Kaegi & Dominic Huber
Comment parler de la mort et des traces laissées dans une forme théâtralisée et sans comédiens ? Stefan Kaegi et Dominic Huber y répondent avec une installation, une déambulation où le spectateur rencontre des hommes et des femmes disparus ou non, au travers d’objets, de petites mises en scènes, du son et de l’image. Un théâtre documentaire qui nous interroge sur la mémoire et la transmission.
Pendant deux ans, l’équipe s’est rendue dans les lieux médicaux, spirituels et sociaux qui traitent de la mort. Elle a aussi rencontré des personnes prévoyant leur propre fin et a préparé avec certaines d’entre-elles une chambre particulière mettant en scène leur Nachlass (héritage). Huit chambres sont ainsi devenues autant de lieux de mémoire que l’occasion de confidences des absents aux présents. Chaque témoin a choisi la place qu’il donne aux hôtes de passage que nous sommes et la manière de transmettre quelque chose de sa vie.
Alors que notre société moderne s’efforce de normaliser la mort, de la maîtriser, de l’aseptiser d’avoir raison sur elle, Nachlass nous amène à nous reposer les questions fondamentales et profondément humaines.

Théâtre : Still Life de Steffano Ricci et Gianni Forte
Steffano Ricci et Gianni Forte parcourent les scènes du monde avec leur théâtre physique et musical, visuel et déjanté. un art qui n’a pas de limite et la capacité à poser des questions grâce à son esthétique et son contenu. Avec Still Life, la « nature morte » est un hymne à la vie et à la différence orchestrée par ces guérilleros de la poésie sans foi ni loi qui ne croient qu’au pouvoir de l’imagination.
Tout est parti d’un fait divers, le suicide d’un adolescent homosexuel, pendu à son écharpe. Une tragédie de l’homophobie ordinaire que Steffano Ricci et Gianni Forte transforment en manifeste politique contre l’indifférence et en exaltation de la différence. Leur théâtre baroque s’empare du sujet et le passe dans sa grande lessiveuse. Scène du crime et scène de tous les excès. Les corps, le sang, la sueur, les humeurs de toutes sortes, le sexe, la nudité en sont la matière brute. Entre performance physique et images provocantes, les metteurs en scène italiens dénoncent les injustices et les vexations, montrent nos peurs frileuses de la violence et de la répression, fustigent la fausse légalité démocratique qui nous asservit. Un théâtre qui nous balance en pleine figure ce que trop souvent nous préférons ne pas voir.

Théâtre : Meute / Une légende Cie Troupuscule/Caroline Stella/Mariana Lézin
La nouvelle création de la compagnie est le fruit d’une étroite collaboration entre auteur et metteur en scène. Mariana Lézin quitte l’univers du spectacle jeune public pour aborder le sujet de la violence et des extrémismes sous la forme d’un conte cruel. Seul le théâtre permet d’aller fouiller dans l’âme humaine et d’y découvrir les ressorts intimes de ses actes, le mécanisme de ses faiblesses.
Avec pour décor une cité dortoir improvisée dans les vestiges d’une ancienne ville portuaire, trois jeunes gens englués dans un désespoir social commettent l’irréparable, entraînés par un fanatique. Comment arrive-t-on à de telles extrémités ? Qu’est-ce qui fait que des jeunes gens aillent aussi loin au nom d’une idéologie qu’elle soit raciale, politique, religieuse ?
Ce sont toutes ces questions qui nourrissent la fable écrite par Caroline Stella et mise en scène par Mariana Lézin. L’ambiance est celle d’un roman d’anticipation et d’une épopée fantastique, surlignée par des projections vidéo, la technique du mapping et une bande son au millimètre.
La compagnie Troupuscule s’empare d’un sujet douloureux d’aujourd’hui, permettant au théâtre de faire irruption dans le débat public grâce au prisme de la fiction et du texte.

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Publié le :

18 mars 2019
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