Le bonheur aujourd’hui

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Publié le : 4 janvier 2017
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Rubrique(s) : CFA | LEGTA

Les étudiants en BTSa Aménagement paysager et Technico-Commercial en apprentissage au CFA des Pyrénées-Orientales et les étudiants en BTSa Horticulture et Sciences et Technologies des Aliments 1ère année du LEGTA de Théza participent à une journée ciné-débat sur le thème 2018 : «  le bonheur aujourd’hui », organisée par Latifa Benamar (formatrice en histoire-géographie et en Education Socio-Culturelle) et Sylvie Sidou de l’Institut Jean Vigo de Perpignan.

Accompagnés par Odile Lefort, enseignante de français, et Myrtille Sperry, enseignante d’ESC, ce ciné-débat sur « le bonheur aujourd’hui » a pour objectifs de contribuer à développer les capacités d’expression, de communication orale et l’esprit critique, de découvrir deux œuvres cinématographiques : un film de fiction et un documentaire.

Après chaque projection, un temps pour débattre animé par Paul Boyesen, créateur de l’analyse psycho-organique, cofondateur et codirigeant de l’EFAPO (Ecole Française d’Analyse Psycho-Organique), membre de l’IFP (International Federation for Psychothérapy) fondée en 1934.

Psychothérapeute, Paul Boyesen a une expérience internationale de la psychologie. Il anime depuis 1975 des équipes d’enseignants en psychologie biodynamique et en analyse psycho-organique.

Il a écouté et répondu aux jeunes avec sensibilité, empathie et respect.

Ceux-ci ont essentiellement débattu de l’amour, de la fidélité, et des liens affectifs comme corollaires du bonheur, confirmant les propos de Gilles Lipovestky dans Le bonheur paradoxal : Essai sur la société d’hyperconsommation, paru en 2009 :

« La croyance moderne selon laquelle l’abondance est la condition nécessaire et suffisante du bonheur de l’humanité a cessé d’aller de soi. »

En matinée, projection du documentaire « Irvin Yalom, la thérapie du bonheur » de Sabine Gisiger, 2014.

Irvin Yalom, professeur à l’université de Stanford au États-Unis et auteur de nombreux essais et romans, a raconté avec beaucoup d’émotion les séances de psychothérapie avec ses patients : Le Bourreau de l’amour, paru en 2005 et « romancé » l’inconscient des philosophes : Et Nietzsche a pleuré, paru en 2007.

Sabine Gisiger a passé de longs mois avec le psy désormais octogénaire, le filmant en famille, sur ses lieux de vacances, et même dans son Jacuzzi… Son documentaire est une bonne introduction à la pensée d’un thérapeute aussi généreux que malicieux, dont la pratique, fondée sur une relation active voire empathique avec ses patients, se nourrit de sa passion pour la littérature.

L’après-midi, projection du film de fiction « Au bout du conte » réalisé par Agnès Jaoui en 2013.

Il était une fois une jeune fille qui croyait encore aux contes de fées, aux signes du destin et au grand amour, un grand méchant séducteur, une femme, tante/marraine et comédienne qui vivait d’expédients, un jeune compositeur candide et malheureux en amour, une petite fille mystique et une homme agnostique, blasé et septique qui se mit à croire à l’improbable : l’annonce de la date de sa mort.

Les contes de fées, de Cendrillon à Blanche-Neige dessinent un sous-texte, une cartographie imaginaire de l’intrigue. Le merveilleux croise aussi l’un des thèmes d’Au bout du conte : ces croyances, ces aveuglements qui nous guident ou nous piègent.

Ce thème, commun à tous les BTSa est traité durant les 2 années de la formation, il constitue un support aux méthodes et techniques mises en œuvre dans le cadre des modules et de la pluridisciplinarité : travail de documentation (bibliographies, fiches de lecture, dossiers, enquêtes…), travail d’analyse et de réflexion (recherche de problématiques, analyse de contenus de textes, travail sur l’argumentation…), d’expression et de communication (entretien, débat,exposé, produits de communication…).

Ce thème du bonheur est également celui de l’Epreuve terminale 1, commune à toutes les options du BTSa. Cette épreuve est écrite, d’une durée de 4 heures, de coefficient 5.

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