La protection des milieux naturels

Un moyen de préserver la biodiversité

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Publié le : 1 février 2024
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Rubrique(s) : LEGTA

Par une chaude matinée de janvier aux allures de mois de mai, les élèves de l’EDS Biologie–Ecologie du bac G du lycée de Théza ont poursuivi l’étude sur le terrain.

Au programme de cette sortie, la protection des milieux naturels.

Un panneau explicatif à l’entrée de la réserve naturelle signale la règlementation en vigueur.

L’Homme, de par ses activités, modifie fortement l’environnement en créant toujours plus d’aménagements au détriment des milieux naturels.

Les élèves de Terminale G prennent connaissance du contenu du panneau d’information, outil permettant de sensibiliser le public à la préservation de l’environnement.

C’est dans ce contexte de frénésie immobilière sur le littoral du Languedoc – Roussillon que la réserve naturelle du Mas Larrieu, située à l’embouchure du Tech, a vu le jour en 1984. A l’initiative de l’association Charles Flahaut, sa création a permis d’éviter la construction d’une marina et d’un centre naturiste.

En direction de l’embouchure du Tech, dans un cadre magnifique et sous un soleil radieux, se détache en arrière plan le massif des Albères et la côte Vermeille.

Cette zone protégée, de 145 ha, gérée par la commune d’Argelès sur mer et la fédération des réserves naturelles catalanes, renferme une biodiversité en espèces et en écosystèmes remarquable.

Outre la protection des milieux naturels, d’autres missions sont menées par les gestionnaires de la réserve, l’étude et le suivi scientifique ainsi que la sensibilisation du public.

L’embouchure du Tech, un milieu préservé et en perpétuel changement.

Cette zone sensible est, par ailleurs, concernée par 3 enjeux majeurs :

  • la gestion de l’érosion littorale dans un contexte de dérèglement climatique croissant,
  • le contrôle de la fréquentation touristique surtout en période estivale (500 000 visiteurs à l’année) avec la présence de nombreux campings à proximité,
  • et enfin la gestion des espèces invasives dont certaines font l’objet de campagnes d’arrachage (figuiers de Barbarie).

Des élèves observent le Tech qui se jette à nouveau à la mer, après avoir percé le cordon de sable récemment. Cette zone change fréquemment de physionomie au gré de la houle, des courants marins et des vents dominants.

Une sortie très intéressante et enrichissante pour les élèves qui leur permet de comprendre l’intérêt de gérer ce territoire face à des menaces variées.

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